dimanche 26 juillet 2015

Organismes génétiquement modifiés

Êtes-vous comme moi concerné par la présence d’OGM dans notre système alimentaire? Je ne possède pas beaucoup de connaissance à ce sujet mais j’essaie de m’informer un peu afin de faire les meilleurs choix de consommation possible. J’évite certains aliments si la possibilité qu’ils soient issus d’OGM ou qu’ils en contiennent me semble trop importante. Je choisis d’acheter certains aliments de provenance biologique.

 Selon la définition de la Commission de l’éthique en science et en technologie du Québec, un organisme génétiquement modifié est "un microorganisme, une plante, un animal dont le patrimoine génétique a été modifié par génie génétique pour lui attribuer des caractéristiques qu’il ne possède pas du tout ou qu’il possède déjà, mais à un degré jugé insatisfaisant à son état naturel, ou pour lui enlever ou atténuer certaines caractéristiques jugées indésirables". Ainsi, par la transgénèse, le matériel génétique d’un être vivant est transformé.

 Dans le cas des plantes cela leur permet de développer une résistance aux insectes et aux maladies et une tolérance aux herbicides. En réalité, cela signifie que les agriculteurs sèment des plantes GM puis ils aspergent leurs champs d’un herbicide qui empêche toutes les autres plantes de pousser sauf celles qui possèdent une tolérance à l’herbicide utilisé. Ces herbicides contiennent des pesticides qui se retrouvent en concentration de plus en plus importante dans l’eau des rivières québécoises à proximité de ces champs.

 S’ajoute à l’inquiétude de la pollution causée par les pesticides, la crainte que des gènes introduits dans les cultures GM se propagent, par le pollen, à d’autres organismes et nuisent à la biodiversité, la difficulté de calculer la toxicité pour les insectes, la résistance que pourraient développer certains insectes ou la tolérance de certaines mauvaises herbes à ces produits. Il est déjà démontré que des insectes et des mauvaises herbes sont devenus résistants aux insecticides nécessitant l’utilisation d’une quantité encore plus importante de produits. Plus d’insecticide signifie plus de dommage à l’environnement et plus de questions et d’inquiétude pour la santé humaine.

 Ainsi, la sécurité des OGM n’est toujours pas prouvée. De plus en plus de recherches découvrent des liens entre les procédés utilisés pour les cultures OGM et des dommages causés à l’environnement ainsi que des problèmes de santé (infertilité, problèmes immunitaires, vieillissement plus rapide, problèmes d’insuline et changements dans les organes du système gastro-intestinal). La plupart des pays développés obligent l’étiquetage des produits OGM mais pas le Canada. Cependant, le projet non OGM a créé une certification non OGM pour faciliter l’information au consommateur (www.nongmoproject.org), il a aussi proposé un étiquetage que l’on peut retrouver sur de plus en plus de produits. Alors, si comme moi vous adorez le tofu, vérifiez toujours que l’emballage porte l’étiquette sans OGM!


Selon un rapport du rcab (réseau canadien d’action sur les biotechnologies), au Canada, 95% des cultures de canola, 80% des cultures de maÏs-grains, 60% des cultures de soya et 100% des cultures de betterave à sucre sont OGM.

Toujours sur le site de ce même organisme, j’ai découvert un tableau énumérant les aliments OGM au Canada :

CULTURES GM CULTIVÉES AU CANADA

Maïs (résistance aux insectes et tolérances aux herbicides) : flocons de maïs, croustilles de maïs, fécule de maïs, sirop de maïs, huile de maïs et autres ingrédients à base de maïs dans les produits transformés, œuf, lait, viande*.

Canola (tolérance aux herbicides) : huile de canola, œufs, lait, viande*

Soya (tolérance aux herbicides) : huile de soya, protéines de soya, lécithine de soya, tofu, boisson de soya, poudings au soya, œufs, lait, viande*

Betterave à sucre (tolérance aux herbicides) : sucre (sucre à glacer, sucre liquide)

CULTURES GM IMPORTÉES AU CANADA

Huile de coton (É-U) : huile de coton, huile végétale dans les produits transformés (croustilles…)

Papaye (Hawaï) : certains jus de fruits et produits transformés

Produits laitiers (É-U) : solides et poudres de lait, desserts glacés laitiers, boissons mélangées importées contenant des substances laitières

*À travers les animaux qui sont nourris de céréales GM.

Il n’y a pas d’aliments GM partout dans notre système alimentaire. On en retrouve dans les aliments transformés en Amérique du Nord, les produits non transformés et les produits frais n’en contiennent pas. Ainsi, on entend souvent que 70 % des aliments que nous consommons contiennent des OGM mais cette estimation reflète la dominance du maïs, du soja et du canola GM dans les aliments transformés. Il serait plus juste d’affirmer que : jusqu’à 70 % des aliments transformés en Amérique du Nord pourraient contenir des ingrédients GM.

 En mars 2015, une pomme résistante au brunissement a été approuvée à des fins de commercialisation au Canada, mais devrait être disponible en 2016, elle représenterait le premier fruit OGM au Canada.

L’information fournie par Santé Canada ne dresse pas un tableau complet des cultures et aliments GM cultivés ou consommés au Canada. Le gouvernement n’est toujours pas une source d’information transparente sur les aliments GM pour les consommateurs et l’information fournie est souvent source de confusion.

 Cependant, si vous voulez un petit truc pour faciliter vos choix et reconnaître la provenance des produits, recherchez le petit autocollant sur les fruits et légumes vendus en vrac, un code à 4 ou 5 chiffres. Ce code chiffré international dit "code PLU" permet d’indiquer le prix d’un fruit ou d’un légume à la caisse du commerçant. Au-delà du prix, le code informe sur le type de production agricole de l’aliment.





Le produit conventionnel porte un code de 4 chiffres, le produit biologique un code de 5 chiffres débutant avec 9 et le produit OGM un code de 5 chiffres débutant avec 8 (le seul fruit commercialisé susceptible d’être codé par un nombre débutant par 8 est une papaye cultivée à Hawaï).

Il est encore trop tôt pour observer les effets de toutes ces substances chez les humains. Plusieurs interrogations en lien avec les OGM demeurent sans réponse. Je souhaite que les trucs et conseils que je partage ici vous permettront de faire de bons choix et j’espère que vous prendrez la décision d’éviter de consommer beaucoup de produits transformés au profit d’aliments frais et plus naturels cuisinés à la maison.

Pesticides

On entend beaucoup parler des pesticides.  Je vous donne ici quelques explications sur ces produits mais surtout, je vous suggère des idées pour que vous puissiez vous protéger de ces produits chimiques et tellement nocifs pour l’environnement et pour les humains.

L’agriculture conventionnelle repose sur l’utilisation de plantes à haut rendement et l’utilisation de pesticides et d’engrais de synthèse.  En monoculture, une seule espèce de plante est cultivée sur une grande superficie souvent pendant plusieurs années consécutives.  Cultiver la même espèce au même endroit vide le sol de ses réserves de nutriments, ce qui diminue le rendement. 




Les agriculteurs emploient des engrais de synthèse pour résoudre ce problème et enrichir le sol.  Cependant, les engrais qui ne sont pas absorbés par les plantes se retrouvent dans les cours d’eau et servent de nourriture aux algues qui poussent trop vite et utilisent une grande part de l’oxygène de l’eau privant ainsi d’oxygène les autres organismes aquatiques.  

L’arrivée d’un organisme nuisible (mauvais herbe ou insecte ravageur) peut avoir des conséquences désastreuses sur la production.  Les agriculteurs utilisent donc des pesticides de synthèse pour éviter les pertes importantes.  Les pesticides (herbicides, insecticides, fongicides) répandus dans les champs contaminent les sols, l’air et l’eau.  Ils ont des répercussions sur l’environnement et les humains.  On en retrouve jusque dans notre eau potable.
Les néonics représentent la classe d’insecticides la plus utilisée dans le monde.  Au Québec, près de 100% du maïs-grains et 50 à 70% du soya sont enrobés de néonics.  Les néonicotinoïdes persistent longtemps dans les sols et se retrouvent dans nos cours d'eau.  Il y a beaucoup d’inquiétude suscitée quant à leur usage à grande échelle et aux impacts qu'ils peuvent avoir sur la santé humaine et sur les écosystèmes.  Ces insecticides tuent les abeilles (principales pollinisatrices de nos cultures alimentaires) et autres pollinisateurs.  Les abeilles ne sont pas les seules victimes, les néonicotinoïdes pourraient affecter le cerveau humain et le système nerveux.  Certains néonics sont aussi reconnus comme pouvant potentiellement perturber le système hormonal et causer des effets néfastes sur la reproduction.  Très peu d’études se sont penchées sur les impacts que peuvent avoir les néonics sur la santé.  En plus, selon une étude du gouvernement du Québec, il semble que ces pesticides hyper toxiques n’améliorent même pas le rendement des cultures, quel gâchis !
Pour éviter tous ces désavantages de la monoculture, nous pouvons nous tourner vers la production d’aliments biologiques.  Manger bio c’est plus écolo!  L’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides, de fertilisants, d’engrais de synthèse ni de semences issues d’OGM.  Le désherbage se fait mécaniquement et la lutte contre les ravageurs s’effectue de façon biologique.  Les sols sont enrichis grâce à la rotation des cultures, à l’utilisation d’engrais naturels et à l’épandage de compost naturel.  Ainsi la qualité des sols est maintenue et la biodiversité des champs agricoles favorisée.  Cependant, l’important pour nous demeure la consommation d’une grande quantité de fruits et légumes chaque jour, qu’ils soient bio ou pas!



Voici donc quelques conseils pour réduire votre exposition aux pesticides dans la cuisine sans avoir recours uniquement aux aliments biologiques, notre portefeuille ne nous le permettant pas toujours.

*Lavez soigneusement tous les fruits et légumes frais à l’eau courante.
*Utilisez une brosse pour nettoyer la peau comestible des fruits et légumes (pomme, pomme de terre, concombre).
*Pelez les légumes et fruits et retirez les premières branches des légumes en feuilles avant de les laver soigneusement (laitue, chou chinois, bette à carde, chou frisé…)
*Privilégiez les fruits et légumes biologiques lorsque ceux-ci font partie de la douzaine sale (voir plus bas) et privilégiez les fruits et légumes de la quinzaine propre si vous n’avez pas accès à leur version biologique.

LA DOUZAINE SALE ET LA QUINZAINE PROPRE

Les fruits et légumes n’ont pas la même capacité d’absorption des éléments dont ils sont arrosés lors de leur croissance.  Voici les listes des fruits et légumes qui contiennent le plus ou le moins de pesticides : 

Les fruits et légumes contenant le plus de pesticides (la douzaine sale) :
Pommes
Pêches
Céleri
Pommes de terre
Tomate cerise
Pois mange-tout
Concombres
Épinards
Raisins
Fraises
Nectarines
Poivrons
Piments forts
Chou frisé (kale)

Les fruits et légumes contenant le moins de pesticides (la quinzaine propre)
Asperges
Mangues
Avocats
Oignons
Choux
Papayes
Cantaloup
Ananas
Chou-fleur
Maïs sucré
Aubergines
Pois sucrés surgelés
Pamplemousse
Patate sucrée
Kiwi


Choisissez les aliments de la quinzaine propre dans la section conventionnelle des fruits et légumes et si vous le pouvez, privilégiez les aliments biologiques qui font partie de la douzaine sale…  Remarquez, les fruits et légumes qui contiennent moins de pesticides ont une pelure habituellement plus épaisse.  Voici un truc pour reconnaître un fruit ou légume biologique, il suffit de valider le code PLU sur l’étiquette collée sur l’aliment. 





L’aliment traditionnel affiche un code de 4 chiffres alors que l’aliment biologique possède un code de 5 chiffres qui débute par 9 (quant à l'aliment OMG il débute par 8 et possède 5 chiffres).

Les pesticides se retrouvent également dans les produits animaux que nous consommons.  Les résidus de pesticides sont plus concentrés chez les animaux issus de l’élevage intensif que ceux nourris seulement de foin et d’herbe.  Dans les élevages industriels, les conditions de vie des animaux font que leurs organismes s’approprient les agents phytosanitaires plus rapidement.  Les animaux sont fragilisés par deux phénomènes :  Premièrement, à cause de la fatigue provoquée par une croissance et un engraissement accélérés, l’animal a une plus faible capacité à éliminer les pesticides présents dans son corps.  Deuxièmement, à cause de son alimentation qui est composée de céréales et autres produits résultants de l’agriculture conventionnelle et arrosée de pesticides.  De plus, beaucoup de pesticides sont lipophiles (solubles dans les corps gras).  Puisque les élevages industriels rendent les animaux de plus en plus gras, ils contiennent plus de pesticides.  Afin de réduire votre exposition aux pesticides, réduisez votre consommation de viande ou alors tournez-vous vers les produits biologiques.

L’eau potable contient des traces de pesticides (mais aussi de beaucoup d’autres substances de toutes sortes).   Les résidus détectés dans l’eau du robinet dépassent rarement les normes mais qu’en est-il des effets combinés de toutes ces substances?  Si la consommation de l’eau potable vous rend inquiet ou si vous trouvez que l’eau a un goût de…  chimique, évitez les eaux embouteillées car elles génèrent beaucoup de pollution (une quantité phénoménale de bouteilles de plastique polluent l’environnement), préférez un système de filtres à eau (ozone, charbon…) et n’oubliez pas de changer le filtre selon les recommandations du fabriquant.

Je sais, je me répète mais les pesticides étant omniprésents dans l'environnement (air, eau, sol, chaîne alimentaire…), le risque d'exposition est chronique. Or, "les pesticides sont, par définition, des substances destinées à lutter contre des organismes vivants considérés comme nuisibles pour d'autres organismes vivants. Ils agissent chimiquement sur des effecteurs qui sont souvent impliqués dans des fonctions vitales ou la reproduction. Ils perturbent la signalisation nerveuse ou hormonale, la respiration cellulaire, la division cellulaire ou la synthèse de protéines, permettant le contrôle efficace du nuisible". Et ce caractère toxique n'épargne pas les espèces non ciblées, dont l'homme…  

Les pesticides présents dans les produits utilisés pour les traitements des gazons ne sont pas sans danger.  L’exposition à des pesticides peut être responsable de cancers, avoir des effets négatifs sur la reproduction et le développement du fœtus, elle peut provoquer un déséquilibre du système hormonal, augmenter le risque d’être atteint de maladies infectieuses et avoir des effets neurologiques persistants.  Évitez de piétiner une pelouse qui vient d’être pulvérisée et ne laissez surtout pas les enfants jouer sur ces gazons fraîchement traités.  Les petits sont tellement sensibles aux produits chimiques que les cas d’allergies, de maladies respiratoires et d’asthme se sont multipliés au cours des dernières années. 

Réduisez l’usage des pesticides au jardin, remplacer ceux-ci par des méthodes écologiques d’entretien des pelouses et jardins.  Dans la maison, choisissez de nettoyer les surfaces au bicarbonate de soude, au vinaigre et au jus de citron (voir l’article sur l’Entretien de la maison).  Bonne santé!







vendredi 24 juillet 2015

L'eau en bouteille

S’il vous plait, n’achetez pas de bouteilles d’eau en plastique individuelle!



L’eau est essentielle à la survie de l’être humain.  Elle constitue 65% de notre corps.  Puisque l’organisme est incapable de stocker l’eau, elle doit être constamment renouvelée, ainsi, il est recommandé de boire environ 2 litres d’eau par jour.

Le marché mondial produisait, en 1990, 7,5 milliards de litres d’eau en bouteille.  Ce chiffre atteignait 154 milliards en 2004 et dépassait les 300 milliards en 2014.  Pourtant 30-40% de ces eaux proviennent elles-mêmes du robinet, y compris celles vendues par de grandes multinationales.  Elles sont issues, en tout ou en partie, du système d’aqueduc, elles sont traitées et on y ajoute parfois des minéraux avant de les commercialiser. 

Selon des études scientifiques, la preuve est faite qu’en grande partie l’eau du robinet est équivalente, sinon meilleure, à de très nombreuses marques d’eau vendues en bouteille parce qu’elle respecte plus scrupuleusement les normes de pureté très rigoureuses imposées par nos gouvernements.  Le Conseil de protection des ressources naturelles des États-Unis a détecté la présence d’agents contaminants (styrène, toluène, xylène, arsenic et bactéries) dans 20% des échantillons d’eau en bouteille qu’il a testés.  Une étude canadienne a révélé que des échantillons d’eau embouteillée contenaient des concentrations de plomb, de chlorure et de matières dissoutes qui étaient supérieures à ce que prévoient les principes directeurs nationaux relatifs à l’eau potable.  Certains produits chimiques nocifs (antimoine et bisphénol A) qui sont présents dans le plastique des bouteilles elles-mêmes, peuvent se retrouver dans l’eau.  L’antimoine peut avoir des effets nuisibles pour la santé analogues à ceux de l’arsenic, tandis que le bisphénol A peut altérer le fonctionnement des glandes endocrines, favoriser l’apparition de cancer de la prostate et de troubles ovariens et provoquer une fausse couche.

Chaque année, on utilise 2 à 2,7 millions de tonnes de plastique, uniquement pour embouteiller de l’eau.  Les bouteilles sont composées surtout de dérivés pétrochimiques, dans les faits, 1,5 million de barils de pétrole sont employés chaque année, seulement par les Nord-Américains, pour confectionner quelques 26 milliards de contenants.  Chaque bouteille d’eau consomme 25% de sa capacité en pétrole et, pour fabriquer cette fameuse bouteille, à usage unique rappelons-le, il faut 3 fois autant d’eau qu’elle en contiendra…  Ces contenants sont extrêmement nocifs pour l’environnement.  Une bouteille de plastique peut mettre jusqu’à 600 ans pour se décomposer entièrement dans les sols en y vomissant des substances toxiques qui risquent de contaminer les nappes phréatiques.

*L’eau en bouteille coûte 500 à 600 fois plus cher que l’eau du robinet et, dans certaines grandes villes canadiennes, elle peut coûter jusqu’à 1000 fois plus cher que l’eau du robinet.

*L’eau en bouteille coûte plus cher que le pétrole (en tenant compte de l’énergie utilisée).

*Les différentes phases de production d’une bouteille d’eau, du pompage à la livraison, en passant par l’embouteillage, l’emballage, le stockage, etc… donnent lieu à de considérables dépenses d’énergie.

*Le transport de l’eau et ensuite celui des bouteilles d’eau entre leur lieu d’origine et leurs points de vente (camion, bateau, train…) engendre des dépenses énormes d’énergie, en plus de polluer l’air avec des milliers de tonnes d’émissions dangereuses.

*L’exploitation massive de l’eau risque d’occasionner l’assèchement des cours d’eau et des nappes phréatiques.

L’eau embouteillée est considérée comme un aliment aux termes de la loi et comporte une date de péremption, même si elle n’est pas indiquée sur la bouteille.  Selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, l’eau plate vendue en bouteille de plastique se conserve 1 an.  Cette échéance passée, des bactéries potentiellement préjudiciables à la santé peuvent se développer dans cette eau qui croupit depuis longtemps.

Selon l’Association canadienne des embouteilleurs d’eau, le polyéthylène téréphthalate (PET) utilisé pour le plastique des bouteilles individuelles d’eau est destiné à un usage unique.  Les bouteilles ne doivent pas être remplies une seconde fois par le consommateur, même si il les lave méticuleusement, car le plastique dont elles sont faites commence à se décomposer après la première utilisation.  La seule et unique destination de ces bouteilles est le bac de récupération.  Les bouteilles de 18 litres sont faites d’un plastique différent, plus résistant.  Elles peuvent être réutilisées après nettoyage et stérilisation par l’usine d’embouteillage.

La grande majorité des bouteilles finissent sur les plages, dans les cours d’eau, dans les forêts, en montagne, sur les trottoirs des villes ou à la poubelle…  Selon Statistique Canada, au Québec, les bouteilles d’eau ne sont recyclées que dans une proportion de 6%, navrant! 

Si les bouteilles d’eau étaient consignées, peut-être seraient-elles recyclées dans une plus grande proportion…  Voici des trucs pour éviter l’achat de bouteille d’eau à usage unique :

*Remplissez des bouteilles (qui ne sont pas à usage unique) de l’eau du robinet et mettez-les au réfrigérateur, remplissez-les au fur et à mesure que vous les buvez, vous pourrez les transporter de la même façon que les bouteilles à usage unique.

*Pour chasser le goût de chlore de l’eau du robinet, versez-la dans une carafe au réfrigérateur une douzaine d’heures sans couvercle, le chlore est volatil, il s’évaporera.

*Installer un filtre sur le robinet ou utilisez un pichet du genre Brita ou un autre type de filtreur à eau.

*Ajouter quelques gouttes de jus de citron à l’eau du robinet.



Un simple pot mason en verre pourrait servir de gobelet et serait si facile à transporter partout avec vous!  

samedi 11 juillet 2015

L'épicerie zen

Quand vous faites l’épicerie, hésitez-vous devant le choix colossal de produits et d’aliments offerts?  "À l’épicerie sans stress" est un guide pratique qui aborde la plupart des questionnements concernant l’alimentation et la nutrition. 

À travers huit chapitres, l’auteure, Geneviève Nadeau, traite de plusieurs catégories d’aliments du supermarché.  Les informations sont supportées par des références scientifiques crédibles et l’auteure donne son avis et fait des suggestions afin de rendre notre visite à l’épicerie beaucoup plus simple! 

Je vous fais ici un petit compte-rendu du livre.  J’ai peut-être moi-même ajouté un peu de mes convictions dans ce résumé mais je crois qu’il reflète assez bien l’ouvrage de Geneviève Nadeau.

Les légumes et les fruits, les essentiels

Le plus important quand vient le moment de discuter des fruits et légumes est d’encourager les gens à  en consommer suffisamment tous les jours.  Ceux-ci devraient être considérés comme les aliments vedettes de notre assiette!

On choisit des légumes et fruits bio par soucis des pratiques d’agriculture et de l’environnement, pour réduire notre exposition aux pesticides, herbicides et insecticides et lorsqu’on en a les moyens financiers bien sûr.

On les choisit locaux et de saison pour favoriser l’économie locale et pour l’environnement.  L’hiver venu, ou lorsque le temps manque, la congélation conserve les saveurs et la valeur nutritive des aliments, les aliments surgelés demeurent donc un bon choix si on n’a pas fait de réserve nous-même.

Les fruits et légumes en boite sont un bon dépanneur, il faudrait les choisir sans sucre ni sel ajouté.  Consommez-les toutefois avec modération puisqu’on retrouve parfois du PBA (potentiellement cancérigène) dans les boites de conserve.

Préférez les fruits séchés sans sucre ajouté.  Certaines personnes sont sensibles et même allergiques aux sulfites qu’ils peuvent contenir.  Il est préférable d’éviter les sulfites qui sont des additifs chimiques.

Abstenez-vous de boire beaucoup de jus, même ceux qui contiennent 100% de jus de fruits.  Préférez les fruits frais et l’eau!

Les charcuteries, populaires mais non santé…

Ce sont des produits transformés, remplis de sel, de gras et de nitrites et contenant peu de protéine.  Évitez-les et cuisinez plutôt le poulet ou le rôti de bœuf pour vos sandwichs.  Réservez-les pour les occasions spéciales.

Le fromage, une petite gâterie

De même que pour les charcuteries, réserver les fromages très gras pour les occasions spéciales.  Choisissez les fromages les moins salés et moins gras pour la consommation régulière.  Les préparations de fromage (fromage fondu ou à tartiner) devraient être consommées avec modération, elles contiennent des ingrédients moins désirés…

Quel est le meilleur pain?

Choisissez un pain de  grains entiers qui contient peu d’ingrédients (peu d’additifs).  Le premier ingrédient devrait être :  farine de blé intégrale, farine de blé entier moulue sur pierre ou farine de blé entier avec le germe.  Conservez différents pains au congélateur et variez vos produits de boulangerie.

À propos des poissons…

Le poisson comble les besoins en oméga-3 mais il est également possible de trouver des sources végétales d’oméga-3 telles que les noix de Grenoble, l’huile de lin, les graines de lin moulues, les graines de chia…  Certains poissons contiennent du mercure et de petites quantités de BPC.  Il est donc recommandé de ne pas consommer de poissons tous les jours.

L’état des océans est critique, plusieurs espèces sont menacées de disparition à cause des techniques de pêche commerciale.  Greenpeace a établi une liste rouge des poissons qu’il vaut mieux ne pas manger pour préserver la santé des océans. 


Poissons et mercure (éviter)
Liste rouge
(espèces menacées, éviter)
Liste verte
(meilleurs choix)
Achigan
Brochet
Doré
Escolier
Espadon
Hoplostète orange Marlin
Maskinongé
Requin
Thon
Truite grise

Aiglefin
Bar du Chili
Crevette tropicale
Espadon
Flétan de l’Atlantique et du Groenland (turbo)
Hoplostète orange
Hoki de Nouvelle-Zélande
Mactre de l’Arctique
Morue de l’Atlantique
Pétoncles géants de l’Atlantique
Raies et pocheteaux
Requins
Saumon d’élevage de l’Atlantique
Thon rouge, thon obèse et thon albacore
Bigorneau
Calmar du St-Laurent
Crabe commun
Hareng du Pacifique
L’omble chevalier
Saumon d’Alaska
Tilapia d’aquaculture
Truite arc-en-ciel



Et la viande…

Une consommation restreinte de viande rouge est souhaitable puisque la production de viande animale est accusée de nuire à l’environnement.  En effet, l’élevage est responsable de 18% des gaz à effet de serre (gaz carbonique, méthane), plus que tous les transports réunis.  La demande croissante de viande impose l’utilisation de méthodes qui favorisent la production de masse et l’utilisation d’hormones et d’antibiotiques.  Les hormones et les antibiotiques sont utilisés dans un cadre réglementé et les hormones sont réservées aux bovins.  La viande bio représente un choix intéressant pour les personnes qui se soucient de l’environnement mais elle est très dispendieuse.  Lundi sans viande, vous connaissez?  Après les lundis, ce sera peut-être les jeudis sans viande…

Les cocos

Ils sont tellement pratiques, on peut les cuisiner de toutes les manières, ils sont peu dispendieux et délicieux!  Une personne en santé peut consommer jusqu’à deux œufs par jour.  Les personnes dont le cholestérol est élevé doivent consulter pour évaluer la nécessité de diminuer leur consommation d’œuf.  Tous les œufs de l’épicerie sont de catégorie A (garantie de la plus haute qualité).  Les poules pondeuses ne reçoivent pas d’antibiotiques de prévention, elles sont traitées seulement si elles sont malades.  Par contre, leur alimentation peut contenir pesticides, herbicides et agents de conservation.  On peut se tourner vers les œufs bios de l’épicerie ou aller chez un cultivateur et profiter de beaux œufs de poules élevées sans pesticides.

Les produits laitiers

Les vaches laitières ne reçoivent pas d’hormones de croissance (le lait contient cependant des traces d’hormones puisqu’elles sont sécrétées naturellement par les vaches) et des antibiotiques leur sont administrés seulement lorsqu’elles sont malades.  Le lait bio se distingue du lait traditionnel par l’absence de pesticides ou d’herbicides dans l’alimentation des vaches.  Le lait est une bonne source de calcium et de vitamines A et D.  Par contre, le calcium se retrouve aussi dans certains végétaux, boissons de soya, d’amande ou de riz enrichies, brocoli, chou frisé, amandes, tofu, haricots blancs et saumon en conserve avec arêtes.  Le choix de consommer du lait ou non vous revient.  

Les crèmes, crèmes-glacées et yogourts glacés sont à consommer de façon modérée car ils contiennent beaucoup de gras et de sucre. 

Choisissez bien le yogourt que vous consommez.  L’idéal serait de choisir le yogourt nature sans sucre ni additifs et contenant une liste d’ingrédients très courte.  Si vous préférez un yogourt aromatisé, choisissez-le avec moins de 15 g de sucre par portion et présentant une liste d’ingrédients courte et épurée.  La preuve n’est pas encore faite que les probiotiques contenus dans le yogourt ont un effet sur la santé digestive ou immunitaire.

Les produits transformés, à consommer modérément

Il nous revient, consommateurs, d’exiger des produits nutritifs et intéressants pour la santé.  Nous avons le pouvoir de boycotter un produit ou une entreprise parce qu’elle utilise des additifs, des colorants, des arômes ou des substances que nous considérons inutiles et néfastes.  En refusant d’acheter certains produits, nous exprimons notre opinion et incitons les entreprises à réviser la liste des ingrédients de leurs produits.  Il est aussi possible de choisir un aliment plus dispendieux (fait d’ingrédients de qualité et plus naturel) et ainsi encourager les efforts de la compagnie qui l’a produit.  Le consommateur a beaucoup de pouvoir sur l’industrie agroalimentaire.  Par la demande d’aliments nutritifs il incite les compagnies à améliorer leurs produits.  Soyez exigeants et faites de bons choix!

Lire la liste des ingrédients nous apprend davantage sur le produit que le tableau de valeur nutritive de l’emballage.  Plus la liste est courte et épurée, plus le produit devrait être nutritif, comme les produits maisons.  La liste des ingrédients d’un produit indique tous les ingrédients contenus dans l’aliment en ordre décroissant de poids.  L’ingrédient principal est le premier de la liste, celui qui se situe à la fin est donc utilisé en plus petite quantité.

Sel :  Il est souhaitable de diminuer la quantité de sel ajoutée aux plats.  Les papilles gustatives s’adaptent et apprécient les aliments sans sel ajouté.  Repérez les produits faibles en sodium (pas plus de 200 mg par portion).  Diminuez également votre consommation de sucre et de gras saturés et trans.  Le tableau qui suit pourra vous aider à les découvrir dans les listes d’ingrédients des produits.


Tableau des termes qui cachent sucre, sel et gras ajouté

Termes qui signifient
"sucre ajouté"
Termes qui signifient
"sel ajouté"
Termes qui signifient
"gras ajouté"
Cassonade
Dextrose
Extrait de jus de canne
Fructose
Galactose
Glucose
Glucose-fructose
Jus de canne évaporé
Lactose
Malt
Maltose
Mélasse
Miel
Sirop
Sirop d’érable
Sirop de maïs
Sirop de maïs riche en fructose
Sucre demerara ou turbinado
Sucre inverti
Sucre liquide
Sucrose
Alginate de sodium
Benzoate de sodium
Bisulfate de sodium
Glutamate monosodique
MSG ou GMS
Phosphate disodique
Poudre à pâte
Proprionate de sodium
Sauce soya saumure
Sel d’ail, d’oignon ou de céleri
Soda à pâte
Gras saturé :
Bacon
Beurre
Beurre de cacao
Graisse de bœuf
Graisses ou huiles hydrogénées
Graisse de poulet
Huile de palme ou palmiste
Noix de coco ou huile de noix de coco
Saindoux
Shortening
Solides du lait entier en poudre
Suif
Gras trans :
Graisses et huiles hydrogénées
Graisses et huiles partiellement hydrogénées
Margarine dure
shortening
Gras insaturés :
Huile de canola
Huile de lin
Huile de soya
Huile de tournesol
Huile végétale
Huile d’olive
Margarine molle


Additifs :  On ne connaît pas les effets à long terme d’une consommation régulière d’une petite quantité d’additifs alimentaires.  Préférez donc des aliments frais le plus possible et optez pour des aliments  transformés seulement pour vous dépanner.

Édulcorants :  Ainsi que pour les additifs, on ne connaît pas l’effet des édulcorants alimentaires, on ne peut prévoir l’impact à long terme de la consommation régulière d’édulcorants.  Moins on en ingurgitera, mieux on se portera!  Choisissez des aliments sucrés avec du miel, du sirop d’érable et du sucre en très petite quantité.

Pour bébé :  De même que pour le reste de la famille, privilégiez les aliments frais et le moins transformés possible.  Les jus ne sont pas essentiels (ils sont sucrés et comportent peu de nutriments), l’eau et le lait sont suffisants.  Choisissez des aliments de grains entiers et variez les menus.  Fabriquer des purées et des aliments pour bébé à la maison demeure un excellent choix. 

Voici un livre très utile et bien documenté pour tous ceux qui sont ambivalents devant les étagères et les comptoirs des épiceries quand vient le moment de choisir les meilleurs produits.  En résumé, manger le plus d’aliments frais possible, le plus souvent d’origine végétale est la règle à retenir pour une alimentation exemplaire.  Si on choisit des aliments transformés, privilégiez ceux qui ont une liste d’ingrédients courte et épurée.  Et pour le plaisir, offrez-vous de temps en temps une petite gâterie! 


Germination

La germination est la culture idéale pour la maison.  Elle se pratique à l’année, elle est très simple, rapide à réaliser et permet d’obtenir des légumes frais à tout moment.  Il existe plusieurs semences aux goûts variés qui accompagnent bien tous les repas. 

À la maison, nous apprécions particulièrement la luzerne, le trèfle rouge, le radis daikon et le brocoli rapini et il est possible de faire germer toute sorte de graines.  Je possède un germoir de trois étages sur le comptoir de la cuisine qui produit continuellement des pousses.  J’alterne les sortes de semences que je sème dans l’un des trois contenants tous les trois à cinq jours environ.  Je récolte ainsi des pousses régulièrement au cours de la semaine.  Je trouve plus simple l’utilisation du germoir puisque nous consommons beaucoup de pousses.  Cependant il est possible de faire germer des graines dans de simples pots de verre.




Germination en pot

Matériel requis :

Un grand pot à large ouverture
Un morceau de mousseline ou de moustiquaire (pas celui pour les fenêtres car il contient des métaux lourds pour le protéger des rayons UV)
De l’eau, des graines

Méthode :

Trier les graines si elles sont suffisamment grosses et enlever les graines endommagées.

Couvrir le fond du pot de 3-4 épaisseurs de graines (ne pas trop en mettre, elles demandent de l’espace en germant).

Fixer la mousseline sur l’ouverture du pot à l’aide d’un élastique.

Laver les graines à l’eau et égoutter.

Faire tremper une nuit dans trois fois le volume d’eau.

Le matin, vider l’eau de trempage, rincer et bien égoutter.

Placer le pot incliné à 45⁰ pour favoriser l’égouttement.

Recouvrir le pot d’un linge en laissant l’ouverture libre pour permettre la circulation de l’air.

Rincer matin et soir tous les jours et bien égoutter.

Lorsque deux petites feuilles apparaissent, découvrir le pot et le placer à la lumière indirecte pour permettre à la chlorophylle de se développer (couleur verte).

Les germes de luzernes sont prêts en cinq jours environ.


Les graines germées sont délicieuses dans les salades, les sandwiches, sur les pizzas maison (après cuisson, juste avant de servir) etc…  Il faut bien les rincer une dernière fois avant de les consommer.  Je conserve l’eau à chaque rinçages pour arroser mes plantes, elles bénéficient ainsi des nutriments qui s’égouttent avec l’eau.

Bon appétit !




mercredi 1 juillet 2015

Aliments locaux et de saison

C’est l’été, le moment propice pour vous entretenir sur la consommation locale et saisonnière des aliments.

De plus en plus de personnes s’intéressent à ce qui se trouve dans leur assiette.  Privilégier des aliments locaux présente de nombreux avantages pour les consommateurs et la population en général.  Il est cependant presque impossible, au Québec, de consommer 100% local mais on pourrait observer plus attentivement notre façon d’acheter et choisir, lorsque c’est possible, des produits locaux.  Je vous invite à jeter un coup d’œil critique à votre panier d’épicerie!

Pourquoi manger local et de saison?

Les fruits et légumes sont frais et de meilleure qualité, surtout s’ils proviennent d’un petit producteur qui n’emploie pas ou peu d’engrais et de pesticides de synthèse.  Ils sont meilleurs car ils n’ont pas à supporter un long voyage.  Ils sont cueillis à maturité et présentent une plus grande qualité nutritive. 

C’est un support à l’économie locale.  Selon le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, si les consommateurs achetaient pour 30$ de plus en produits québécois par année, ils injecteraient, en 5 ans, 1 milliard de dollars de plus dans l’économie locale.  L’augmentation des ventes d’aliments québécois permettrait aussi la création d’emplois.

C’est un choix environnemental puisque en consommant les produits cultivés près de chez nous, on réduit les distances et ainsi les impacts négatifs du transport sur l’environnement.  De plus, choisir des aliments de saison permet de réduire encore davantage notre empreinte carbone, par exemple, la production d’une tomate en serre l’hiver, même si elle est locale, est beaucoup plus énergivore que sa culture dans les champs en été.  Cette même tomate cultivée dans une serre chauffée l’hiver produit, selon une étude canadienne, 7 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate qui provient d’un champ au Mexique (en hiver, la tomate mexicaine serait-elle un meilleur choix?)  Il faudrait donc connaître le calendrier des récoltes et ainsi prendre des décisions judicieuses. 

Privilégier l’achat de produits en vrac, les paniers de légumes par exemple, permet de choisir des aliments qui nécessitent moins de transformation et d’emballage.  C’est un geste de plus dans la réduction des déchets qui finissent dans les sites d’enfouissement.

Adapter ses menus selon les saisons et les aliments disponibles permet d’intégrer plus d’aliments locaux à son assiette et de réduire sa consommation de fruits et légumes importés.  Pour repérer les aliments produits chez nous, transformés ou frais, il faut reconnaître le logo "Aliments du Québec" (composés d’au moins 85% d’aliments provenant du Québec).  Attention, le logo "Aliments préparés au Québec" peut être apposé sur des produits transformés et emballés au Québec mais qui peuvent provenir de l’extérieur, à ne pas confondre…




Voici une liste des aliments récoltés tout au long de l’année, elle vous sera utile dans votre décision de consommer une plus grande quantité de produits locaux et de saison (renseignements supplémentaires sur :  equiterre.org).

PRODUITS DISPONIBLES AU PRINTEMPS

MARS :   betteraves, carottes, céleri-rave, champignons, choux, concombre (serre), échalote française, endive, oignons, poire, poireau, pommes, pomme de terre, rutabaga, tomate (serre)

AVRIL :  betteraves, carottes, céleri-rave, champignons, choux, concombre (serre), oignons, poire, poireau, pommes, pomme de terre, radis, rutabaga, tomate (serre)

MAI :  asperge, betteraves, carottes, céleri-rave, champignons, choux, concombre (serre), épinards, oignons, poireau, pommes, pomme de terre, radis, rutabaga, tomate (serre), topinambour

PRODUITS DISPONIBLES EN ÉTÉ

JUIN :  asperge, bette à carde, betteraves, carottes, cerise, champignons, choux, concombre (serre), courge, épinards, fenouil, fraise, oignons, poireau, pommes, pomme de terre, radis, rhubarbe, rutabaga, tomate (serre)

JUILLET :  ail, abricot, asperge, aubergine, bette à carde, betteraves, brocoli, carottes, céleri, cerise, champignons, choux, concombre, cornichon, courge, courgette, échalote française, épinards, fenouil, fraise, framboise, haricot, maïs, oignons, pêche, poire, poireau, pommes, pomme de terre, poivron, prunes, pruneaux, radis, rhubarbe, rutabaga, tomate

AOÛT :  ail, abricot, artichaut, aubergine, bette à carde, betteraves, bleuet, brocoli, cantaloup, carottes, céleri, cerise, cerise de terre, champignons, choux, chou de Bruxelles, chou-fleur, concombre, cornichon, courge, courgette, échalote française, épinards, fenouil, framboise, haricot, laitue, maïs, melon, oignons, pêche, poire, poireau, pommes, pomme de terre, poivron, prunes, pruneaux, radis, raisins, rhubarbe, rutabaga, tomate

PRODUITS DISPONIBLES EN AUTOMNE

SEPTEMBRE :  ail, artichaut, aubergine, bette à carde, betteraves, bleuet, brocoli, canneberge, cantaloup, carottes, céleri, cerise de terre, champignons, choux, chou de Bruxelles, chou-fleur, citrouille, concombre, cornichon, courge, courgette, échalote française, épinards, fenouil, framboise, haricot, laitue, maïs, melon, oignons, pêche, poire, poireau, pommes, pomme de terre, poivron, prunes, pruneaux, radis, raisins, rutabaga, tomate

OCTOBRE :  ail, aubergine, bette à carde, betteraves, bleuet, brocoli, canneberge, carottes, céleri, céleri-rave, champignons, choux, chou de Bruxelles, chou-fleur, citrouille, concombre, courge, courgette, échalote française, épinards, framboise, haricot, laitue, maïs, melon, oignons, poire, poireau, pommes, pomme de terre, poivron, prunes, pruneaux, radis, raisins, rutabaga, tomate

NOVEMBRE :  aubergine, betteraves, brocoli, canneberge, carottes, céleri, céleri-rave, champignons, choux, chou de Bruxelles, chou-fleur, citrouille, concombre (serre), courge, échalote française, endive, épinards, oignons, panais, poire, poireau, pommes, pomme de terre, radis, raisins, rutabaga, tomate (serre), topinambour

PRODUITS DISPONIBLES EN HIVER

DÉCEMBRE :  betteraves, canneberge, carottes, céleri-rave, champignons, choux, chou de Bruxelles, courge, échalote française, épinards, oignons, panais, poire, poireau, pommes, pomme de terre, rutabaga, topinambour

JANVIER :  betteraves, carottes, céleri-rave, champignons, choux, courge, échalote française, endive, oignons, panais, poire, poireau, pommes, pomme de terre, rhubarbe, rutabaga, topinambour

FÉVRIER :  betteraves, carottes, céleri-rave, champignons, choux, courge, échalote française, endive, oignons, poire, poireau, pommes, pomme de terre, rhubarbe, rutabaga, topinambour

PRODUITS DISPONIBLES EN TOUT TEMPS
Betteraves, carottes, champignon, choux, oignons, poireaux, rutabagas, pommes, pomme de terre


Acheter dans un marché public, s’inscrire à un panier de fruits et légumes, pratiquer l’autocueillette sont des façons d’éviter un trop grand nombre d’intermédiaires entre la ferme et la table, d’encourager l’économie locale et de diminuer notre empreinte écologique.  La production de ses propres aliments comme la préparation d’un potager, la culture de fines herbes ou la germination de graines sont des moyens exceptionnels de se nourrir et de reprendre ou de conserver le contact avec l’origine des aliments.