jeudi 13 août 2015

Rentrée scolaire

Enfant, j’aimais beaucoup l’école...  et croyez-le ou non, je n’étais pas la seule!  La rentrée scolaire n’est donc pas une source de stress à la maison mais plutôt le commencement d’une nouvelle saison remplie de défis, d’apprentissages intéressants et de rencontres stimulantes.  La rentrée implique cependant des dépenses inévitables mais il est possible de poser des gestes responsables et de faire beaucoup d’économies. 

Réutilisation

Plusieurs articles peuvent très bien servir plus d’une année.  Fin juin, lorsque les cours se terminent, nous faisons le tri des livres, papiers et articles qui reviennent de l’école.  Tous les cahiers, les feuilles, les cartables, les crayons et les autres items qui peuvent être réutilisés sont mis de côté pour septembre.  Les papiers utilisés d’un seul côté, mais qu’on ne peut pas retourner en classe, sont placés dans un fichier et nous servent de papier brouillon à la maison. 

Lorsqu’un cahier n’est pas complètement utilisé, je découpe les quelques feuilles entamées (un cahier canada par exemple), et je le retourne l’année suivante.  Vers la fin de l’année, plutôt que d’acheter du nouveau matériel, j’ajoute des feuilles que j’agrafe dans les cahiers qui sont terminés. 

Si je n’utilise pas certains éléments et qu’ils sont encore très propres, je peux faire des échanges avec d’autres parents ou les offrir à des enseignants qui pourront les distribuer à des élèves qui en auraient besoin.  Certaines associations reprennent le matériel scolaire (les comptoirs St-Vincent de Paul, les Magasins Partage, l’Armée du Salut).

Les enfants qui aiment bricoler peuvent décorer leurs vieux cartables et leurs cahiers pour les rendre plus attrayants.  Ils peuvent créer eux-mêmes leur étui à crayons à partir de vieux vêtements, par exemple.



Produits écolos

Pour la prospérité des forêts, choisissez des feuilles et cahiers en papier recyclé et non chloré et incitez les enfants à écrire des deux côtés.  Donnez l’exemple, à la maison, en confectionnant des blocs-notes à partir de feuilles imprimées d’un seul côté.  Si ce n’est déjà fait, demandez à vos fournisseurs de services d’éviter les envois papier, optez pour des factures virtuelles.  Recherchez les produits créés à partir de matières recyclées (sac à lunch, étuis à crayons…).  Mais surtout, avant d’acheter, posez-vous la question : en ai-je vraiment besoin?  Vous épargnerez certainement!  Dernièrement, j’ai trouvé des crayons faits de papier recyclé mais l’emballage dans lequel ils étaient vendus ne m’a pas du tout plu.  Chaque crayon était inséré dans un tube de plastique individuel et les tubes dans un étui de plastique.  Choisissez des produits dont les emballages sont minimaux.



Vêtements : réparez, réutilisez et échangez

La réutilisation est le choix par excellence, les petits frères et sœurs, les cousins, cousines ou amis peuvent bénéficier des vêtements encore propres des plus grands.  Réparez les vêtements et les sacs lorsque c’est possible.  Pour les achats nécessaires, privilégiez les friperies.  Organisez un échange de vêtements entre parents ou amis.

Appareils électroniques

Les appareils électroniques (ordinateurs, imprimantes…) sont responsables de plus de 272 000 tonnes de déchets au Canada chaque année, ce qui équivaut, selon Ressources Naturelles Canada, au poids de près de 36 000 éléphants!  Évitez de succomber à la tentation d’un appareil dernier cri si le vôtre fonctionne encore.

Si vous devez les changer, informez-vous auprès des organisations qui les récupèrent.  Évitez à tout prix de les jeter car ils contiennent des produits extrêmement toxiques et nocifs pour la santé et l’environnement. 

Un ordinateur qui fonctionne 24 heures par jour consomme entre 75$ et 120$ par année.  En mode veille, ce montant s’élève à 15$ par an.  Sachez réduire votre facture d’électricité.

Transport

Encouragez vos enfants à utiliser les transports actifs, le vélo, la marche…  et faites de même!  Organisez un pédibus pour amener les enfants à l’école.  Le pédibus est un groupe de voisins, parents ou professeurs qui se coordonnent pour les déplacements des enfants.  Déterminez un trajet, des points de rencontre et un horaire avec les autres personnes intéressées.



Lunchs

Prenez le temps de préparer des repas nutritifs avec vos enfants.  Évitez les repas à la cafétéria et les mets préparés souvent riches en sucre, gras et sel, tout le monde en bénéficiera.  Si vous n’aimez pas cuisiner, faites-le en groupe c’est plus amusant, plus économique et vous gagnerez du temps.  Invitez les amis de vos enfants et leurs parents et préparez ensemble les lunchs de la semaine en choisissant des mets qui peuvent se congeler pour les derniers repas de la semaine.

Choisissez de préparer des lunchs zéro déchet.  Au Québec, chaque personne produit en moyenne plus de 400 kg de matières résiduelles annuellement, dont 28% environ en papier, carton et plastique.  Vous pouvez éviter un tel gaspillage en éliminant les aliments suremballés ou en portions individuelles.  Acheter en vrac et choisir des contenants réutilisables vous fera économiser.  Et si vous ne possédez pas de boîte à lunch, il vous faudra simplement un grand carré de tissu pour confectionner un emballage furoshiki, technique japonaise traditionnelle d’emballage en tissu (genre d’origami en tissu) et vous obtiendrez en plus un napperon pour déposer votre diner!



Emballage furoshiki
http://furoshiki.com/techniques/
https://univertlaval.wordpress.com/projets/emballages-furoshiki/

Liste d’articles écolos
Cahiers et feuilles Écolo (fabriqué au Québec, papier 100% recyclé)
Crayons Ticonderoga Envirostick de dixon (recyclable)
Crayons Earth Write de papermate (bois recyclé)
Crayons Wopex de staedtler (bois certifié, forêts gérées durablement, gomme sans pvc ni latex)
Crayons et crayons de couleurs faits de papier journal TreeSmart
Crayons et crayons de couleurs ForestChoice


Bonne rentrée !

mercredi 12 août 2015

Les oeufs de Fabiola

Idée pour parents débordés ou enfants seuls à la maison. 

Nos activités professionnelles nous obligent souvent à laisser les enfants seuls à la maison lorsqu’ils sont suffisamment autonomes et responsables.  S’ils demeurent seuls plusieurs heures et qu’ils doivent préparer eux-mêmes leurs repas, je préfère qu’ils n’utilisent pas la cuisinière.  J’ai toujours la crainte qu’un accident survienne causé par l’oubli de fermer la plaque de cuisson.   Voici une idée très simple que les enfants peuvent préparer facilement au micro-onde, sans l’utilisation de la cuisinière.



1.       Huiler un bol ou une assiette creuse.
2.       Casser un ou deux œufs dedans.
3.       Ajouter, si vous le désirez, des échalotes hachées, de l’ail écrasé ou des petits morceaux de légumes hachés.
4.       Bien fouetter le mélange.
5.       Déposer une petite assiette sur le bol (pour prévenir d’éventuelles explosions).
6.       Placer le bol au micro-onde et cuire une minute.

Les œufs peuvent être dégustés tels quels ou placés entre deux tranches de pain pour faire un sandwich aux œufs. 

Nous étions en vacances en famille cette semaine et les garçons ont fait la démonstration de cette recette à leur cousine Fabiola.  Elle a tellement aimé cette expérience qu’elle a préparé la recette tous les matins suivants pour son déjeuner!  Nous avons donc dédié cette recette à Fabiola!




Kéfir de lait

Le kéfir de lait est fort simple à produire.  Il suffit de se procurer des grains frais et de suivre la recette que je vous laisse ici. 

Cette boisson provient du Caucase, une région de la Russie.  Ce sont les nomades qui, depuis l’antiquité, transportaient du lait dans des sacs de peau d’animaux.  La fermentation prenait place dans ces sacs, transformant le lait en un breuvage épais, tout en lui assurant une meilleure conservation.

Le kéfir a la réputation d’être excellent pour la santé.  Les « grains de kéfir » sont un agrégat de nombreuses espèces de micro-organismes vivant en symbiose. On en dénombre une trentaine en moyenne, mais la composition peut varier légèrement suivant la provenance des grains.





Ce sont les grains du kéfir formés de différentes espèces de bactéries lactiques (lactobacille, streptocoques, Acetobacter) et de levures (Kluyveromyces, Candida, Saccharomyces) qui exercent un effet probiotique.

Il a été démontré que les grains de kéfir ont des propriétés anti-tumorale, antibactérienne et antifungique.  Le kéfir est très digeste, il nettoie les intestins, soulage de certains désordres intestinaux et contribue à conserver un système digestif sain et favorable à un écosystème intérieur plus équilibré.  Il améliore la digestion et la tolérance au lactose chez l’enfant digérant mal le lactose (mieux encore que le yogourt).  En tant que probiotique, il apporte des bactéries et des levures utiles à la digestion et au bon fonctionnement de l’organisme, des vitamines et des minéraux assimilables et des protéines complètes.  Il améliore le système immunitaire et il aurait la propriété d’aider l’organisme à lutter contre certaines tumeurs (cet effet reste discuté).


Recette 

Une cuillérée à soupe de grains frais de kéfir est suffisante pour faire fermenter 1∕2 à 1 litre de lait. 

Déposez les grains de kéfir dans un bocal de verre et versez le lait dessus (n’importe quel lait animal, les boissons végétales ne donnent pas de bons résultats). 

Placez le bocal à la température de la pièce recouvert d’une mousseline pour le protéger du contact possible avec la poussière et les insectes pendant 24 heures.

Remuez la préparation de temps en temps à l’aide d’une cuillère de plastique.  Le kéfir sera plus crémeux, mais cette étape est facultative, vous pouvez le brasser seulement au moment de le préparer. 

Au bout d’un jour, à température ambiante, le kéfir est prêt à être consommé.  Le lait peut s’être séparé en deux, du solide flotte sur le petit lait, plus jaune, au fond du bocal. 

Le temps de fermentation varie selon la quantité de grains, la température ou la quantité de lait.

Brassez bien la préparation avant de séparer les grains du lait fermenté, elle aura la consistance d’un yogourt liquide. 

Utilisez une passoire en plastique ou en nylon et une cuillère en plastique, évitez les ustensiles en métal. 

Récupérez les grains dans la passoire afin de relancer un nouveau cru.  Replacez les grains dans un bocal propre et versez dessus du lait frais.  Il n’est pas nécessaire de rincer les grains entre chaque cru.

Versez le liquide obtenu dans une bouteille pour le consommer tout de suite ou conservez-le au réfrigérateur.

Selon le temps de fermentation, vous obtiendrez un kéfir jeune, moyen ou fort.  Le kéfir jeune est liquide et crémeux, légèrement mousseux, de saveur douce et peu acide.  Le kéfir moyen est crémeux, mousseux et possède un goût de crème acidifiée.  Le kéfir fort aura fermenté plus longtemps, il est piquant, aromatique, riche en CO2, mousseux et très acide.



Conservation 

Le kéfir doit être consommé immédiatement ou dans les trois jours suivant sa préparation.  Si vous ne pouvez pas le préparer tous les jours, que vous partez pour quelques jours, vous pouvez le conserver au réfrigérateur dans une petite quantité de lait.  Changez le lait une fois par semaine.  Ne laissez jamais les grains hors du lait, ils se dégraderaient. 


Si vous êtes intéressé à produire du kéfir à partir de grains frais, vous devrez vous les procurer auprès de personnes qui les cultivent.  Je peux donner des souches de kéfir sur demande.  Les grains se multiplient assez rapidement et j’aime beaucoup l’idée de les donner afin d’en faire bénéficier tous ceux qui le désirent.  Il faut prendre soin de ces grains, ce sont de véritables petits trésors!



dimanche 2 août 2015

Transports

C’est l’été, la température est belle, avez-vous sorti vos vélos?  Il faut profiter des belles journées estivales et privilégier les transports actifs (vélo, marche, trottinette, planche à roulette, patins à roulettes…).  J’aime beaucoup marcher mais pour les distances plus longues, le vélo est plus rapide! 

L’été, grâce à mes collègues en vacances, mon horaire change.  Je quitte alors la maison beaucoup plus tôt le matin, en vélo, et je me rends à la station de train ou d’autobus où je barre ma bicyclette que je récupère le soir à mon retour.  J’utilise l’autobus, le train de banlieue, le métro et les transports actifs.  C’est très agréable de sortir très tôt le matin en vélo.  Le soleil se lève, c’est merveilleusement calme et il n’y a personne dans les rues, j’adore ça.  Vous devriez essayer! 

Pour ceux qui sont dans l'impossibilité d’utiliser les transports actifs ou les transports collectifs et qui sont vraiment obligés de voyager en auto (je vous plains), je laisse quelques trucs pour augmenter l’efficacité de votre véhicule.



Tout le monde sait que le transport est un secteur de l’activité humaine qui compte pour une très grande part dans l’émission de gaz à effet de serre (GES).  Le Canada est vaste et les distances entre les villes élevées.  Il faut donc trouver des solutions en attendant des combustibles d’énergie renouvelable qui n’émettent pas de GES.

Voici des moyens pour optimiser le rendement de l’auto lorsqu'il est impossible de choisir un moyen de transport plus écologique:  

Sur le premier kilomètre, une voiture consomme 50% plus de carburant que sur les kilomètres suivants et elle pollue quatre fois plus.  Le système de contrôle des émissions d’une voiture fonctionne à pleine capacité à partir du cinquième km.  Pour ces raisons, j’en ai parlé plus tôt, il vaudrait mieux éviter d’utiliser une automobile pour les petits trajets. 

Évitez de faire chauffer le moteur avant de rouler, cette habitude est néfaste pour le moteur.  Faites plutôt rouler le véhicule à une vitesse modérée pour le réchauffer. 

Entretenez votre véhicule adéquatement.  Un moteur bien réglé évite une surconsommation de carburant.

Des pneus sous-gonflés ou sur-gonflés entraînent des conséquences environnementales, par exemple, un pneu sous-gonflé de 10% provoque une usure de 5% de plus du véhicule et une consommation en carburant accrue de 2%...

Faites vérifier le système anti-pollution une fois par année, pour qu’il ne perde pas d’efficacité.

Conduisez adéquatement.  Respectez les limites de vitesse, une vitesse accrue augmente la consommation d’essence et hausse les émissions de GES.

Conduisez avec fluidité, évitez les freinages et les accélérations brusques qui sont de grands consommateurs de carburant.

Évitez la marche du moteur au ralenti lorsque vous attendez des passagers, au comptoir de service au volant des resto-minute, aux passages à niveau, dans les parcs de stationnement, à la station-service et au lave-auto…

Au moment de faire le plein de carburant, évitez les déversements, cessez le remplissage quand le système automatique se déclenche.

Utilisez un chauffe-moteur l’hiver.

L’hiver, déneigez bien l’auto, évitez d’augmenter le poids du véhicule.

Installez des pneus d’hiver.

Le climatiseur nécessite 31% de plus de carburant pour les déplacements en ville et 16% de plus pour les trajets sur la route, réduisez au minimum son utilisation, climatisez en dernier recours, abaissez les fenêtres et utilisez le système de ventilation continu.  Assurez-vous que le système de climatisation est en bonne condition si vous l’utilisez et refroidissez le véhicule en ouvrant les fenêtres avant de climatiser.

Utilisez un rideau pare-soleil sur le pare-brise quand le véhicule est stationné.

Évitez l’usage du véhicule pendant les heures les plus chaudes de la journée.

Ne laissez pas de support  (support à vélos…) installé sur une voiture s’il n’est pas utilisé, la consommation de l’auto est ainsi augmentée de plus de 10%.

Avant de laver la voiture, demandez-vous si elle en a vraiment besoin car les savons, huiles, lubrifiants, et matières en suspension générées par le lavage représente un danger pour l’environnement.

Laver l’auto avec un tuyau d’arrosage, si on laisse couler l’eau constamment, requiert 400 litres d’eau, en ajoutant un pulvérisateur de lavage à pression on réduit la consommation d’eau à environ 150 litres.  Utilisez un seau et rincez seulement à la fin.  Dans un lave-auto conventionnel, le lavage d’une voiture requiert 150 litres d’eau mais quels produits utilisent-ils…

Évaluez bien vos besoins avant d’acheter une deuxième voiture, est-ce vraiment nécessaire.

Privilégiez le covoiturage.  Ou partagez une voiture.

La location à court terme est beaucoup moins coûteuse que l’achat d’un véhicule.

Regroupez vos courses, faites une liste et un seul déplacement et éviter les allers et retours.  

S’il est possible de trouver tout à la même place, évitez de vous déplacer à plusieurs endroits différents. 

Faites vos courses sur le chemin de retour du travail.



L’automobile peut être avantageusement remplacée par les transports en commun ou les transports actifs.  Je vous explique pourquoi j’ai fait ce choix pour mes déplacements :

Un passager dans un train léger ou un autobus, en liaison interurbaine, consomme 50-60% moins d’énergie qu’une personne qui fait le même trajet en voiture.  Lors de parcours urbains, chaque personne transportée en autobus émet 70-90% moins de GES qu’une automobile ou un VUS.  De plus, un nombre accru de véhicule sur la route exige plus de routes, plus de stationnements et plus de véhicules ce qui signifie une augmentation des GES…

Imaginez le temps consacré à faire quelque chose de plus utile que d'attendre derrière une file de voitures dans les embouteillages monstres de 17 heures.  Si comme moi vous aimez lire, profitez-en pour apporter un bon bouquin, c’est un moment idéal pour la lecture.  Pour les personnes très occupées, c’est aussi un bon moment pour ouvrir le portable et terminer un travail ou un projet (ainsi, moins de travail à la maison le soir venu).

Privilégiez la marche, le vélo, le patin à roues alignées et les transports collectifs pour vos trajets plus courts. 

Mixez les transports, un peu de métro, un bout de trajet en autobus et le reste… à pied.

Une dernière solution à envisager lorsque c’est possible, c’est d’habiter à proximité des lieux que vous fréquentez souvent (travail, école…), ainsi vous ne serez pas obligé d’utiliser la voiture tous les jours.

Réappropriez-vous les moments liés au transport et faites-en des occasions d’activités physiques et de plaisir!  L’été, il est encore plus agréable de marcher et de faire de la bicyclette.  N’attendez plus, devenez votre propre moyen de transport et diminuez ainsi votre empreinte carbone!