Il semble que tous les humains soient à la recherche du bonheur, est-ce aussi votre cas?
Dans notre société, les valeurs privilégiées par la majorité des individus, celles qui semblent essentielles et qui, selon la plupart des personnes, permettent d’accéder au bonheur sont représentées par l’argent, la réussite, la performance, l’image que nous projetons, nos possessions, notre consommation de biens… Ce sont des valeurs qui apportent rapidement des sensations plaisantes et satisfaisantes.
La publicité encourage les comparaisons sociales et la consommation de biens. En possédant la même chose qu’une personne populaire, je trouverai le bonheur; en ayant plus, je serai plus heureux. Nous désirons des objets semblables à ceux que possèdent des gens qui ont un statut particulier et qui représentent souvent l’image du bonheur (proches, voisins, personnalités publiques, artistes…) et nous sommes persuadés que nous accéderons ainsi au bonheur nous aussi.
Les sensations que nous éprouvons lors de l’achat d’un objet convoité, bien que très agréables lorsqu’elles surviennent, demeurent éphémères et le sentiment d’insatisfaction refait rapidement surface lorsque nous réalisons que cet objet n’est pas essentiel et ne nous rend pas heureux. Voilà pourquoi certaines personnes, même si elles ont tout ce qu’elles désirent, ne sont pas plus heureuses.
Les valeurs intrinsèques (amitié, liens sociaux, qualité du moment, simplicité des paroles et des gestes) apportent quant à elles une satisfaction durable lorsqu’elles sont vécues avec engagement. Prenez quelques minutes chaque jour pour écrire vos petits bonheurs quotidiens et réaliser que les joies les plus simples sont aussi les plus durables!
mercredi 6 avril 2016
dimanche 28 février 2016
Livre: Planète jetable
Il y a plusieurs mois que je tarde à vous écrire au sujet du livre d’Annie Leonard Planète jetable, un traité sur la surconsommation et son impact environnemental. Annie Leonard est diplômée en planification urbaine de l’Université Cornell. Elle est co créatrice et coordinatrice de GAIA (Alliance mondiale pour les alternatives à l'incinération) et fait partie des conseils d’administration de l'IFG (Forum international pour la mondialisation) et de l'EHF (Fonds pour la santé environnementale). Auparavant, elle s'est impliquée dans l'association Greenpeace.
Dans son bouquin, Annie Leonard dévoile à quel point la société dans laquelle nous évoluons privilégie une consommation effrénée qui épuise les ressources de la terre. L’auteure a passé plusieurs années à se renseigner sur l’impact environnemental et social de nos déchets, sur leur provenance et leur destination.
Elle a réalisé une analyse de la société et construit des liens entre écologie, économie, politique et problèmes sociaux. Dans son livre, elle décrit le cycle de vie des biens matériels que nous consommons et explique chaque étape, l’extraction de la matière, la production, la distribution, la consommation des biens jusqu’à leur élimination (à la poubelle le plus souvent). Ce système nécessite beaucoup d’énergie, épuise les ressources naturelles de la planète, détruit les forêts, utilise l’eau de façon abusive et requiert beaucoup de produits chimiques toxiques pour l’environnement et pour notre santé.
Selon l’auteure, l’importance démesurée que nous allouons à la consommation a été planifiée par les gouvernements sous l’influence des grandes corporations à la suite de la deuxième guerre mondiale. La croissance économique nécessitait de faire de la consommation un mode de vie. L’objectif devint alors de créer toujours plus de biens en suivant le principe de l’obsolescence planifiée, faire en sorte que les objets que nous achetons soient moins durables, difficiles, voire impossible à réparer. On a même créé l’illusion que nos biens ne sont plus utiles (même s’ils le sont encore) avec l’aide de la publicité, la mode, les médias qui nous encouragent sans cesse à renouveler des produits que nous avons déjà mais qui ne sont plus ʺà la modeʺ.
Résultat : nous produisons une masse de déchets phénoménale et leur destruction par incinérateur ou enfouissement a des conséquences terribles sur l’environnement.
D’après l’auteure, la consommation représente aussi une solution à tout ce gâchis. Consommer est un rituel par lequel nous existons et nous nous manifestons. Nos biens représentent notre réussite et notre statut. La population doit donc prendre conscience de toutes les interactions entre les différentes étapes de ce système et réaliser la nécessité de sortir de cet engrenage. Un nouveau système circulaire doit être créé basé sur la durabilité, l’économie locale, les énergies renouvelables et qui tient compte des limites de notre planète. Nous devons apprendre à consommer avec sagesse et jugement.
Afin de sensibiliser à l’environnement et à la consommation un public encore plus vaste, Annie Leonard résume les idées développées dans son bouquin Planète jetable dans un dessin animé : The Story of Stuff. À travers ce petit documentaire, elle raconte la terrible et complexe histoire de la production des biens matériels. Ce récit met en évidence le ridicule et l’indécence de notre société qui gaspillage de façon impulsive.
Voici le lien vers The story of stuff et les autres petits films produits par Annie Leonard que vous pouvez visualiser sur internet. Nous les avons regardés en famille afin de constater notre rapport à la consommation. Les jeunes devraient aussi être sensibilisés à l’environnement et à la consommation puisqu’ils représentent un public ciblé par les médias et la publicité et ils sont les consommateurs de demain.
Nous avons beaucoup apprécié les documentaires, ils sont divertissants et faciles à comprendre, même pour les enfants. Ils nous ont incités à revoir nos gestes de consommation et à en discuter en famille. J’aimerais bien être un modèle positif pour mes enfants en les incitant à consommer avec intelligence et à apprendre à faire de bons choix, à ne pas associer consommation, réussite et statut social et à se suffire de ce qu’ils ont besoin sans toujours désirer davantage.
Je vous suggère de commencer par visionner le film Story of Stuff qui explique de façon plus générale le cycle de vie de nos biens. Vous pourrez ensuite regarder les autres films (Story of Electronics, Story of Cosmetics, The Story of Bottled Water etc…) Ils sont tous très intéressants et nous ont permis de réaliser l’ampleur du travail que nous avons à faire pour nous délivrer de nos habitudes de consommation.
Dans son bouquin, Annie Leonard dévoile à quel point la société dans laquelle nous évoluons privilégie une consommation effrénée qui épuise les ressources de la terre. L’auteure a passé plusieurs années à se renseigner sur l’impact environnemental et social de nos déchets, sur leur provenance et leur destination.
Elle a réalisé une analyse de la société et construit des liens entre écologie, économie, politique et problèmes sociaux. Dans son livre, elle décrit le cycle de vie des biens matériels que nous consommons et explique chaque étape, l’extraction de la matière, la production, la distribution, la consommation des biens jusqu’à leur élimination (à la poubelle le plus souvent). Ce système nécessite beaucoup d’énergie, épuise les ressources naturelles de la planète, détruit les forêts, utilise l’eau de façon abusive et requiert beaucoup de produits chimiques toxiques pour l’environnement et pour notre santé.
Selon l’auteure, l’importance démesurée que nous allouons à la consommation a été planifiée par les gouvernements sous l’influence des grandes corporations à la suite de la deuxième guerre mondiale. La croissance économique nécessitait de faire de la consommation un mode de vie. L’objectif devint alors de créer toujours plus de biens en suivant le principe de l’obsolescence planifiée, faire en sorte que les objets que nous achetons soient moins durables, difficiles, voire impossible à réparer. On a même créé l’illusion que nos biens ne sont plus utiles (même s’ils le sont encore) avec l’aide de la publicité, la mode, les médias qui nous encouragent sans cesse à renouveler des produits que nous avons déjà mais qui ne sont plus ʺà la modeʺ.
Résultat : nous produisons une masse de déchets phénoménale et leur destruction par incinérateur ou enfouissement a des conséquences terribles sur l’environnement.
D’après l’auteure, la consommation représente aussi une solution à tout ce gâchis. Consommer est un rituel par lequel nous existons et nous nous manifestons. Nos biens représentent notre réussite et notre statut. La population doit donc prendre conscience de toutes les interactions entre les différentes étapes de ce système et réaliser la nécessité de sortir de cet engrenage. Un nouveau système circulaire doit être créé basé sur la durabilité, l’économie locale, les énergies renouvelables et qui tient compte des limites de notre planète. Nous devons apprendre à consommer avec sagesse et jugement.
Afin de sensibiliser à l’environnement et à la consommation un public encore plus vaste, Annie Leonard résume les idées développées dans son bouquin Planète jetable dans un dessin animé : The Story of Stuff. À travers ce petit documentaire, elle raconte la terrible et complexe histoire de la production des biens matériels. Ce récit met en évidence le ridicule et l’indécence de notre société qui gaspillage de façon impulsive.
Voici le lien vers The story of stuff et les autres petits films produits par Annie Leonard que vous pouvez visualiser sur internet. Nous les avons regardés en famille afin de constater notre rapport à la consommation. Les jeunes devraient aussi être sensibilisés à l’environnement et à la consommation puisqu’ils représentent un public ciblé par les médias et la publicité et ils sont les consommateurs de demain.
Nous avons beaucoup apprécié les documentaires, ils sont divertissants et faciles à comprendre, même pour les enfants. Ils nous ont incités à revoir nos gestes de consommation et à en discuter en famille. J’aimerais bien être un modèle positif pour mes enfants en les incitant à consommer avec intelligence et à apprendre à faire de bons choix, à ne pas associer consommation, réussite et statut social et à se suffire de ce qu’ils ont besoin sans toujours désirer davantage.
Je vous suggère de commencer par visionner le film Story of Stuff qui explique de façon plus générale le cycle de vie de nos biens. Vous pourrez ensuite regarder les autres films (Story of Electronics, Story of Cosmetics, The Story of Bottled Water etc…) Ils sont tous très intéressants et nous ont permis de réaliser l’ampleur du travail que nous avons à faire pour nous délivrer de nos habitudes de consommation.
http://storyofstuff.org/movies
vendredi 8 janvier 2016
Conservation à long terme des grains de kéfir de lait
Déshydratation des grains de kéfir de lait
C’est une méthode de conservation dont le résultat est incertain puisque il peut être difficile de réactiver ses grains.
Rincez soigneusement vos grains à l'eau claire, sans chlore et laisser égoutter dans une passoire puis sécher sur un papier absorbant.
Rangez les grains dans un sac en papier ou entre deux feuilles de papier ciré dans une pièce chaude et bien aérée, au sec.
Après 5 à 8 jours, les grains deviendront durs et jaunâtres ou brunâtre et ils pourront se conserver au réfrigérateur dans un récipient bien fermé pendant une année.
Réactivation de grains séchés
Déposez les grains séchés dans un contenant en verre avec du lait frais.
Changez le lait tous les jours, mais attendez de 4 à 12 jours pour consommer la boisson préparée à partir des grains réhydratés.
Lors de la réactivation des grains séchés, le lait peut dégager une odeur différente, jusqu'à ce que la culture ait regagné son équilibre.
Congélation des grains de kéfir de lait
Rincez soigneusement les grains à l'eau claire, sans chlore et laissez égoutter dans une passoire puis laissez sécher sur un papier absorbant.
Rangez vos grains égouttés dans un sac de plastique de congélation ou dans une boîte de plastique. Recouvrez les grains de lait en poudre.
Au congélateur, les grains peuvent survivre une année.
Réactivation de grains congelés
Trempez les grains à dégeler quelques minutes dans l'eau froide.
Rincez soigneusement pour évacuer le lait en poudre et placez les grains dans du lait à température ambiante selon les proportions suivantes : un tiers de grains pour deux tiers de lait.
Changez le lait tous les jours, même si la fermentation n'a pas réussi.
Répétez ce processus pendant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'une fermentation complète ait lieu.
La congélation peut avoir "agressé" les grains et parfois il est difficile de les réactiver.
C’est une méthode de conservation dont le résultat est incertain puisque il peut être difficile de réactiver ses grains.
Rincez soigneusement vos grains à l'eau claire, sans chlore et laisser égoutter dans une passoire puis sécher sur un papier absorbant.
Rangez les grains dans un sac en papier ou entre deux feuilles de papier ciré dans une pièce chaude et bien aérée, au sec.
Après 5 à 8 jours, les grains deviendront durs et jaunâtres ou brunâtre et ils pourront se conserver au réfrigérateur dans un récipient bien fermé pendant une année.
Réactivation de grains séchés
Déposez les grains séchés dans un contenant en verre avec du lait frais.
Changez le lait tous les jours, mais attendez de 4 à 12 jours pour consommer la boisson préparée à partir des grains réhydratés.
Lors de la réactivation des grains séchés, le lait peut dégager une odeur différente, jusqu'à ce que la culture ait regagné son équilibre.
Congélation des grains de kéfir de lait
Rincez soigneusement les grains à l'eau claire, sans chlore et laissez égoutter dans une passoire puis laissez sécher sur un papier absorbant.
Rangez vos grains égouttés dans un sac de plastique de congélation ou dans une boîte de plastique. Recouvrez les grains de lait en poudre.
Au congélateur, les grains peuvent survivre une année.
Réactivation de grains congelés
Trempez les grains à dégeler quelques minutes dans l'eau froide.
Rincez soigneusement pour évacuer le lait en poudre et placez les grains dans du lait à température ambiante selon les proportions suivantes : un tiers de grains pour deux tiers de lait.
Changez le lait tous les jours, même si la fermentation n'a pas réussi.
Répétez ce processus pendant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'une fermentation complète ait lieu.
La congélation peut avoir "agressé" les grains et parfois il est difficile de les réactiver.
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